L’archétype de la Matriarche

Cet article est la traduction en français de l’article “Who is the Matriarch in Fiction?” par Valeria Black paru sur writingcooperative.com.
N’hésitez pas à aller sur son site pour “liker” l’article et en savoir plus sur son auteur.

Qui est la Matriarche ?

Comme son nom l’indique la Matriarche est une femme de pouvoir. Elle exerce ce pouvoir sur une communauté qui est le plus souvent sa famille.

La Matriarche est de fait la reine de son royaume.

Elle gouverne avec une main de fer. Elle sait ce qui est le mieux pour ses sujets. Elle les protège et les aide.

La Matriarche s’identifie à sa fonction (reine, épouse, cheffe religieux, etc.). Si elle perd celle-ci, elle croit qu’elle n’est plus rien.

Dans son rôle d’épouse, la Matriarche fait toujours passer son mari devant ses enfants. Elle le fait non parce qu’elle est une mauvaise mère mais parce son statut (épouse) et son pouvoir découle de ceux de son mari. Tant que son mari est à ses côtés, la Matriarche peut être une mère forte.

La Matriarche croit protéger ses sujets de tous les dangers en prenant les décisions pour eux. Mais c’est juste un moyen de les contrôler et de leur éviter de trop réfléchir par eux-mêmes.

C’est pour cela que la Matriarche se défit de tous les nouveaux arrivants car ceux-ci pourrait remettre en question son pouvoir.

La Matriarche et le mariage

Quand la Matriarche est une épouse (en puissance), le mariage est très important pour elle. Elle vit pour être mariée. Elle refuse toutes les relations qui ne la conduiront pas au mariage avec un partenaire digne d’elle.

Dès le début de la relation, la Matriarche/épouse prépare le mariage et construit sa vie de couple en fonction.

Elle n’hésitera pas à oublier ses amis dès qu’elle trouvera un petit-ami car celui-ci sera sa priorité n°1.

Le jour du mariage est aussi très important pour elle car ce sera le “couronnement” de tous ses efforts, le début de sa vie d’épouse.

Une fois mariée, la Matriarche/épouse mettra son identité de côté pour fusionner avec celle de son mari. Elle se dévouera alors à la réussite de son mari dans tout ce qu’il entreprendra.

Son mari est tellement important qu’elle sera en difficulté s’ils se séparent, divorcent ou que son mari la trompe.

Cette dépendance complète à son mari la force à rester vigilante contre tous ceux et celles qui voudraient s’immiscer entre eux.

Qu’est-ce qui motive la Matriarche ?

La Matriarche vit pour être aimée et respectée de ses sujets. Elle croit qu’elle le mérite car elle leur donne aussi amour et attention.

Mais sa plus grande motivation est d’avoir l’absolue dévotion de ses sujets.

Elle a peut-être grandie dans une famille ou une communauté où elle, sa mère ou les femmes en général n’étaient pas aimées et respectées. Elle a donc tout mis en œuvre pour ne plus être maltraitée et avoir plus de pouvoir sur son destin et ceux des autres.

De quoi la Matriarche a-t-elle peur ?

La Matriarche a beau être une femme forte, elle reste totalement dépendante de ses sujets et de sa communauté qui lui ont donnés sa fonction, son rôle.

Sa peur première est donc de perdre son rôle donc son identité au sein de la communauté. Elle n’hésitera donc pas à utiliser tous les moyens nécessaires pour garder son rôle.

Malheureusement ses actions peuvent la conduire à creuser l’écart entre elle et ses sujets.

Les défauts

Totalement dépendante de l’ “amour” de ses sujets et du pouvoir qu’ils lui donnent, elle est perdue sans eux. Elle a peur d’être seule.

Elle pourra alors exercer son pouvoir en provoquant des dommages autant psychologiques que physiques à ses sujets pour mieux les contrôler.

Si ça ne marche pas, elle utilisera chantages et menaces même si cela crée un environnement toxique autour d’elle.

La part sombre de la Matriarche : la Femme Méprisée

Comme son nom l’indique, la Femme Méprisée est le résultat d’une Matriarche dont les sujets se sont détournés d’elle (abandon, tromperies, divorce, etc.).

Sa rage ne connait alors aucune limite.

Elle vit et respire pour se venger.

Avec sa vision déformée de la réalité, elle s’en prendre violemment à tous ceux qui ont provoqué le désamour de ses sujets et même à ses sujets eux-mêmes.

Elle refuse de se remettre en question, elle ou ses actions, car elle est sûr d’avoir toujours agit pour le bien de ses sujets.